LES PRINCIPAUX RISQUES DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE

Feux de Forêt

En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine.

Un feu de forêt peut être d’origine naturelle (dû à la foudre ...) ou humaine : soit de manière intentionnelle, soit de manière accidentelle. En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de végétation en quelques minutes seulement.
Un simple geste qui peut avoir de graves conséquences sur la nature, détruire des habitations, des entreprises et des campings, et menacer des vies humaines.

Ayons les bons réflexes pour éviter les départs de feu

En cas d’incendie, j’appelle le 18, le 112 ou le 114 (pour les personnes sourdes ou malentendantes) et je reste à l’abri dans une habitation.

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Georisques-feux de forêt

Ministère T ransition Ecologique : Ayons les bons reflexes- feux de forêt

Gouvernement- feux de forêt

P révention-incendie-forêt

Inondation

Les inondations sont des submersions, rapides ou lentes, des zones habituellement hors d'eau. les inondations peuvent se manifester sous différentes formes :

Le débordement d’un cours d’eau

Par de fortes précipitations ou par la fonte des neiges, la rivière ou le fleuve sort de son lit et inonde des zones où peuvent se trouver des activités humaines.

Deux types de crues sont à distinguer :

- les crues lentes qui surviennent principalement en plaine et mettent plusieurs jours à s’évacuer (par exemple Le Rhône et la Durance) ;

- les crues soudaines ou les crues torrentielles qui touchent principalement les zones à relief et qui ne durent, en général, que quelques heures.

Le ruissellement urbain

Les eaux de pluie s’écoulent sur le sol jusqu’à rejoindre une rivière ou un réseau d’eaux pluviales. Dans certains cas, le ruissellement de ces eaux peut entraîner des inondations.

En milieu urbain, les sols imperméabilisés réduisent les possibilités d’infiltration de l’eau de pluie.

Lors de pluies intenses le réseau de collecte pluvial peut être saturé, l’eau reste alors en surface et ruisselle, pouvant créer des torrents d’eau.

La remontée d’une nappe

Le niveau de la nappe phréatique remonte pour atteindre la surface du sol et provoque des inondations, souvent de longue durée.

La submersion marine

De mauvaises conditions météorologiques et océaniques entraînent une hausse du niveau marin provoquant une inondation temporaire de la zone côtière.

Cette hausse est le résultat de la combinaison des effets suivant :

- surcote liée à la dépression atmosphérique de la tempête. L’air exerce une dépression, le niveau de l’eau monte,

- surcote résultat de l’effet du vent et des vagues,

- effet de marée.

A la submersion marine par surcote peut s’ajouter les effets de franchissement de paquets de mer en raison du déferlement des vagues sur la cote. Ces vagues sont également dangereuses par leurs effets mécaniques (choc de la vague, projection de galets ou de roches)

Des informations sont disponibles sur les sites de :

Vigilance Météo

Vigicrues

Ayons les bons réflexes en cas d'inondation

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l’exposition numérique sur les risques d’inondation

Georisques- inondation

Ministère Transition Ecologique : Ayons les bons reflexes

Gouvernement-inondation

Mission Interregionale Inondation Arc Mediterranée- MIIAM

Séisme

Un tremblement de terre, ou séisme, résulte de la libération d'énergie accumulée par les déplacements et les frictions des différentes plaques de la croûte terrestre (phénomènes regroupés sous le nom de tectonique des plaques). Il se traduit en surface par des vibrations (secousses) plus ou moins importantes du sol.

Les vibrations du sol peuvent induire des mouvements de terrain ou la liquéfaction des sols et provoquer également des tsunamis si leur origine est sous-marine.

Des séismes de faibles amplitudes pas toujours perceptibles ont lieu régulièrement notamment sur le territoire des Bouches-du-Rhône

Le dernier séisme de grande ampleur est le séisme de Lambesc du 11 juin 1909 (en zone 4), qui est le plus catastrophique qu’ait connu la France hexagonale durant le XXe siècle. La zone affectée est très vaste. Il a fait des victimes du fait de l’effondrement des maisons.

Les bâtiments anciens qui ont subi le séisme peuvent en avoir été fragilisés (mémoire du séisme)

Il existe 5 zones de sismicité (nouvelle échelle depuis 2011) :

Zone 1 : très faible

Zone 2 : faible

Zone 3 : modéré

Zone 4 : moyenne

Zone 5 : forte

La zone 4 est la plus élevée en Métropole (La zone 5 touche certains territoires d’Outre-Mer)

Dans quelle zone sismique est votre commune ?

Vous pouvez retrouver la Carte des zones sismiques du département :

Ayons les bons réflexes en cas de séisme

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Georisques- Séisme

Ministère Transition Ecologique 

Gouvernement- Séisme

Mouvement de terrain

Les mouvements de terrain sont de plusieurs sortes et regroupent un ensemble de déplacements du sol ou du sous-sol :

4.1- glissements de terrain,

Un glissement de terrain est un déplacement généralement lent (de quelques millimètres par an à quelques mètres par jour) ou généralisé et d’ampleur, d'une masse de terrain sur une pente.

4.2 - éboulements et chutes de blocs,

Les éboulements et chutes de blocs sont des mouvements de terrain rapides résultant de l'action de la pesanteur sur des éléments rocheux.

4.3 - effondrements de cavité (liés à la présence d’anciennes mines ou de carrières ou de cavités naturelles (notamment de gypse).

4.4 - retrait-gonflement des argiles (RGA)

Vous êtes sur un terrain argileux ?

La notion de retrait-gonflement des argiles (ou RGA) désigne les mouvements alternatifs (et souvent répétés dans le temps) de retrait et de gonflement du sol respectivement associés aux phases de sécheresse et réhydratation de sols.

Ce phénomène peut avoir de graves conséquences : fragilisation ou destruction de fondation, de maisons ou routes, de câbles, tuyaux et autres réseaux ou conduites enterrés...

Le dérèglement climatique en cours va se traduire par l’accroissement du nombre, de l’intensité et de la durée des sécheresses des sols et incidemment par une augmentation des phénomènes de retrait-gonflement des argiles.

On sait techniquement, sans surcoût important construire sur des sols argileux, mais peu de constructions anciennes avaient suffisamment anticipé l'ampleur du risque de RGA.

D’après le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et le Ministère de la Transition Ecologique, les dégâts des habitations liés à cet aléa concernent déjà un cinquième du territoire. Ils représentent le premier poste d’indemnisation au titre de l’assurance dommage-ouvrage pour les sinistres touchant les maisons individuelles. C’est-à-dire bien plus que les indemnisations liées aux avalanches, feux de forêt, séismes ou mouvements de terrain.

Les dispositions réglementaires, constructives et environnementales, concernant la prise en compte du phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA) imposées par loi ELAN, (entrée en vigueur en octobre 2020),  s'appliquent aux projets de constructions de maisons individuelles.
Dans le cadre de cette loi, un zonage (exposition, faible, moyenne et forte) a été réalisé au niveau communal, il est consultable sur le site internet GEORISQUES à l’adresse suivante :

https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi

Pour Info :

- Vous achetez un terrain constructible?

Le vendeur est obligé d’informer l’acquéreur de l’existence d’un risque moyen à fort (pas pour le risque faible) et de réaliser une étude géotechnique afin d’affiner l’évaluation du risque à l’échelle du terrain.

- Vous voulez construire sur un terrain ?

L’étude remise par le vendeur lors de la vente doit être fournie au constructeur.

Si vous construisez sans respecter les règles de constructions adaptées aux risques : vous ne serez pas indemnisé en cas de fissure ou destruction partielle ou complète de votre habitation.

Ayons les bons réflexes en cas de séisme

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Georisques- Mouvement de terrain

Ministère Transition Ecologique

Gouvernement- Mouvement de terrain

Industriel-Technologique

Les risques technologiques sont liés à l’action humaine et plus précisément à la manipulation, au transport ou au stockage de substances dangereuses pour la santé et l’environnement (ex : risques industriel, nucléaire, biologique…). Comme les autres risques majeurs, ils peuvent avoir des conséquences graves sur les personnes, leurs biens et / ou l’environnement.

Les 3 effets possibles :

  • des effets thermiques, liés à une explosion ou à la combustion d’un produit inflammable. Il en résulte des brûlures plus ou moins graves.
  • des effets de surpression suite à une onde de choc (déflagration ou détonation), provoquée par une explosion. Les lésions aux tympans et/ou aux poumons, en sont les conséquences principales.
  • des effets toxiques. Une fuite de substance toxique (chlore, ammoniac, phosgène, acide, etc.) dans une installation peut, par inhalation, par contact avec la peau ou les yeux, ou par ingestion provoquer de graves lésions. Les effets peuvent alors être un œdème aigu du poumon, une atteinte du système nerveux ou encore des brûlures chimiques cutanées ou oculaires.

Ayons les bons réflexes en cas d'accident industriel :

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Georisques- technologique

Ministère Transition Ecologique : risques technologiques

Gouvernement- technologique