La pré-plainte en ligne

Vous êtes victime et vous souhaitez déposer plainte?
Gagnez du temps avec la pré-plainte en ligne. 

Cette démarche permet pour certaines catégories d'infractions de réduire votre attente en commissariat et brigade de gendarmerie. Si vous êtes victime d'une atteinte aux biens (telle que vol de téléphone portable, escroquerie ou abus de confiance, dégradations ou destructions de biens privés, etc.) commise par un auteur inconnu, vous avez désormais la possibilité d'effectuer une déclaration de plainte en ligne.

Contacté sous 24h, vous obtenez alors un rendez-vous dans le service de police ou de gendarmerie de votre choix pour finaliser le procès-verbal. Ce dispositif vous offre une liberté dans le choix de votre rendez-vous et un gain de temps considérable.

Attention : ce service en ligne ne se substitue en aucun cas à l’appel en temps réel aux services de police ou de gendarmerie.

En cas d’urgence, composez le 17 ou le 112.

Pour déposer plainte en ligne

rendez-vous sur  www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr 


  • Téléchargez le dépliant sur la procédure de pré-plainte en ligne

Extension du dispositif de pré-plainte en ligne aux infractions liées à la discrimination

Comme il s’y était engagé en février dernier dans le cadre du lancement de la Police de Sécurité du Quotidien, Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l’Intérieur a annoncé ce soir, lors de son discours au CRIF Marseille-Provence, l’extension du dispositif de pré-plainte en ligne aux infractions liées aux discriminations.

Réservé jusqu’alors aux atteintes aux biens, le dispositif de pré-plainte en ligne, accessible dès aujourd’hui sur https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/ , permet désormais de déclarer en ligne, et à titre expérimental, tout fait de discrimination, de provocation aux discriminations, à la haine ou à la violence ou encore certains délits de diffamation ou d’injure contre un auteur inconnu, puis d’obtenir un rendez-vous dans une brigade de gendarmerie ou un commissariat de police pour signer sa plainte et connaître les suites qui lui ont été réservées.

Fruit d’une coopération étroite entre le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice et la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, ce nouveau service atteste de la mobilisation du gouvernement contre toute forme de discrimination et de haine.

Ce dispositif, qui vise à faciliter les démarches de nos concitoyens, permettra de libérer la parole des victimes d’actes racistes et antisémites.

Enfin, au cours de son discours, le ministre d’Etat a également annoncé la mise en place, au mois de septembre 2018, d’un réseau d’enquêteurs et de magistrats spécifiquement formés à la lutte contre les discriminations à Marseille. Cette expérimentation sur un territoire donné, qui permettra de mieux identifier les victimes de ces faits,  à vocation, si elle est positive,  à s’étendre progressivement à l’ensemble du territoire national.