PAC inondation sur les communes de Bouc-Bel-Air, Cabriès et Simiane-Collongue

Le Grand Vallat et la Jouïne sont des affluents de l’Arc et traversent les communes de Bouc-Bel-Air, Cabriès et Simiane-Collongue. Ils ont engendré par le passé des événements de crues dommageables. Leurs abords sont soumis au risque d’inondation qu’ils conviennent de prendre en compte pour la protection des personnes et des biens, la préparation de la gestion de crise et pour les décisions d’aménagement du territoire.

L’« Étude pour la réduction de l’aléa inondation au droit des lieux habités en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d’eau » (réalisée en 2012 par INGEROP pour le compte du Syndicat intercommunal d’Aménagement du Bassin de l'Arc) a étudié les phénomènes d’inondation sur ce bassin versant et a entre autres permis de déterminer les hauteurs d’eau et vitesses d’écoulement pour plusieurs occurrences de pluie et notamment pour la crue de référence de 1993.

Sur cette base et dans la continuité de l’étude de détermination de l’aléa inondation par débordement de l’Arc (porté à connaissance des communes en août 2016), la DDTM direction départementale des territoires de la mer 13, a piloté une étude de définition de l’aléa inondation sur les communes de Cabriès, Bouc-Bel-Air et Simiane-Collongue » réalisé par le bureau d’études INGEROP en 2016. Cette étude a permis de définir l’aléa (croisement hauteur et vitesse) et d’établir des cartographies fines et homogènes du risque pour une crue de référence et de disposer des données SIG pour des crues fréquentes à exceptionnelle, sur le sous-bassin versant de l’Arc de la Jouïne / Grand Vallat.

Sur la base de l’étude INGEROP de 2016, une analyse topographique complémentaire a été réalisée par le bureau d’études INGEROP en 2018 pour mettre à jour les cartographie et permettre de préciser l'articulation du porter à connaissance du 8 octobre 2017 avec les études communales.

Important : bien que l'analyse hydrologique, menée par le bureau d’études INGEROP qui avait pour objectif de définir les débits caractéristiques de crue, ait été réalisée à l'échelle du bassin versant de la Jouïne (la Jouïne est issue de la confluence entre le Grand Vallat et la Petite Jouïne), il faut noter que la totalité des territoires des communes n'a pas été modélisé.
Un secteur non inondable pour les débordements du Grand Vallat et de la Petite Jouïne peut donc éventuellement l’être pour les débordements d'un de ses affluents. Il convient donc d’être particulièrement vigilant à la limite de l’étude INGEROP et aux zones de confluences, où il est important de se référer aux études existantes. La carte ci-dessous rappelle les limites de la modélisation de l’étude ayant été portée à connaissance. Il est vivement recommandé de se reporter également aux documents d'urbanismes existants de chacune des communes concernées par les éventuels projets.

Carte "Limite de l'étude INGEROP" :

(cliquez sur la carte pour l'agrandir)

Les rapports des études hydrauliques "Étude pour la réduction de l'aléa inondation au droit des lieux habités en tenant compte du fonctionnement naturel des cours d'eau" (INGEROP 2012) et "Définition de l'aléa inondation sur les communes de Cabriès, Bouc-Bel-Air et Simiane-Collongue" (INGEROP 2016) sont téléchargeables ici :

Conformément à l'article R 121-2 du Code de l'Urbanisme, cette connaissance a été portée à connaissance  des collectivités concernées pour prise en compte dans les décisions d'urbanisme et dans le cadre de la préparation aux dispositifs de gestion de crise.

Les cartographies portées à connaissance sont téléchargeables ici :
La cartographie de l'aléa de référence :

Selon les textes nationaux, la crue de référence correspond à la plus forte crue connue, où à la crue d’occurrence centennale si elle lui est supérieure. C'est principalement ce niveau de crue qui doit être pris en compte dans les décisions d’aménagement.

Les données SIG ayant permis de les constituer sont consultables et téléchargeables ICI